Du mème au mythe : à qui appartient le Slender Man ?

Dans un billet précédent, consacré notamment à Tintin et à la légende arthurienne, j’avais avancé l’idée que notre époque est la première dans l’histoire à s’interdire que ses oeuvres accèdent au statut de mythe, à cause de la durée trop longue du droit d’auteur qui « fige » les créations dans le temps et entrave les phénomènes d’appropriation collective.

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Image tirée de l’application « Slender Man ».

Mais une découverte que j’ai faite récemment montre que ce mode de création « folklorique », proche de celui des contes et légendes d’autrefois, est toujours à l’oeuvre aujourd’hui sur Internet, par le biais des mécanismes du copier-coller, de la viralité, des mèmes et du crowdsourcing.

En octobre 2012, la BBC consacrait une émission à la figure du « Slender Man » qu’elle qualifiait de « premier grand mythe de l’histoire d’Internet ». Le Slender Man est un personnage fictif d’horreur, né en 2009 sur un fil de discussion du forum Something Awful. Les caractéristiques de ce monstre sont fluctuantes, mais il apparaît généralement sous la forme d’un homme grand et longiligne, portant un costume noir, une chemise blanche et une cravate, avec des bras et des jambes démesurément étirés (parfois également des tentacules sortant de son dos) et une tête blanche sans visage. Il est réputé hanter les forêts, kidnapper de jeunes enfants et tourmenter ses victimes en les plongeant dans la folie.

La vidéo ci-dessous, réalisée par l’excellent YouTubeur « le Fossoyeur de Films », explique la manière très particulière dont cette figure a été créée et comment elle s’est propagée sur Internet.

Le rôle de l’intelligence collective dans la création et la diffusion du Slender Man interroge en profondeur les schémas traditionnels du droit d’auteur, même si vous allez voir que certains tentent de se réapproprier cette figure par le biais du copyright, à mesure que celle-ci gagne en popularité et se rapproche de la culture mainstream.

De la discussion sur un forum à l’avènement d’un mème

En juin 2009, les membres du forum Something Awful (« Quelque chose d’effrayant ») lancent un concours de retouche de photos pour « créer des images paranormales ». L’un d’eux dénommé Victor Surge (Eric Knudsen de son vrai nom) poste les deux photographies ci-dessous, avec l’étrange silhouette d’un personnage, accompagnée de courts textes évoquant un monstre kidnappeur d’enfants appelé le Slender Man. Ces clichés illustreraient des faits, présentés comme ayant réellement eu lieu dans les années 80.

slenderman-1-708110slenderman-2-784777Les membres du forum se piquent au jeu et décident de créer une nouvelle « légende urbaine » autour de cette figure. Plusieurs personnes postent de nouvelles photos et ajoutent des éléments à l’histoire du Slender Man qui commence à s’étoffer. Avant la fin du mois de juin, la figure de ce nouveau monstre s’échappe du forum Something Awful, pour gagner la section « /x/ paranormal » du site 4chan, réputé pour être LE grand générateur de mèmes sur Internet. Les membres de cette communauté poursuivent la discussion à propos du Slender Man et produisent de nouvelles représentations de la créature, notamment sous la forme de fanart.

Un exemple de fanart autour du Slender Man.

Dans le même temps, d’autres communautés créatives sur des forums ou des sites de partage, comme Deviant Art ou Kongregate, s’emparent de cette figure, à tel point que sa propagation devient virale. La diffusion du monstre est accélérée par sa reprise sous la forme de « Creepypasta« (une déclinaison des « copypasta » ou « copié-collé ») : des photographies retouchées accompagnées de textes destinées à être copiées facilement pour propager des histoires effrayantes sur Internet.

Un exemple de « creepypasta » mettant en scène le Slender Man.

A partir de ce stade, le Slender Man était devenu un « mème » (répertorié en tant que tel sur le site Know Your Meme) : un « élément culturel reconnaissable répliqué par l’imitation du comportement d’un individu par d’autres individus ». Mais contrairement à d’autres mèmes Internet, comme le Nyan Cat ou le Pedobear, le Slender Man a connu une destinée particulière, jusqu’à atteindre la consistance d’un véritable mythe.

Du mème à la naissance d’un mythe moderne

La communauté qui s’est attachée à l’origine à développer le Slender Man a rapidement cherché à le rattacher à des mythes préexistants, comme celui du Wendigo (créature des forêts des légendes indiennes) ou des Noppera-bo (fantômes sans visage du folklore japonais), ou de manière encore plus intéressante, à lui créer de toutes pièces de faux antécédents mythologiques. On passe ainsi du folklore au « fakelore » : de la « contrefaçon mythologique » en quelque sorte, destinée à donner une épaisseur symbolique au personnage.

Plusieurs personnes ont par exemple détourné des gravures allemandes de la Renaissance pour relier le Slender Man à d’autres figures monstrueuses, comme le « Großmann » ou le personnage « Der Ritter » apparaissant sur une gravure de Hans Holbein le jeune.

Ces références à la mythologie traditionnelle ont été étoffées au fil des réutilisations, pour former ce que les aficionados appellent le « Slenderverse », l’univers du Slender Man (décrit ici sur un wiki dédié). L’un des aspects les plus intéressants de la figure du monstre est son caractère fuyant et multiforme. Ayant été développé par une multitude de contributeurs au fil des réutilisations successives, le Slender Man possèdent aujourd’hui des traits imprécis, voire même contradictoires, ce qui le rapproche des créatures mythologiques. On voit ici toute la différence entre une figure qui a pu se développer librement et les oeuvres nées sous le signe du droit d’auteur, qui demeurent sous le contrôle de leur créateurs.

Par ailleurs, le personnage du Slender Man n’est pas inspiré uniquement de références anciennes. Il entretient aussi des liens avec des créations contemporaines, comme le héros de l’Étrange Noël de Monsieur Jack, les Men in Black ou les Gentlemen apparaissant dans Buffy contre les Vampires. Dans certaines déclinaisons, le Slender Man est une créature qui a des affinités avec la technologie et qui hante ses victimes à travers Internet. Certains vont d’ailleurs jusqu’à faire un lien entre l’apparence du Slender Man et le costume sans tête, symbole des Anonymous. Ce rapprochement est judicieux, car le Slender Man a fait ses premiers pas sur 4chan, qui est aussi le siège de la communauté des Anonymous.


Le premier univers fictionnel autonome secrété par Internet ?

Par bien des aspects, le Slender Man diffère de la plupart des autres mèmes Internet. André Gunthert dit des mèmes qu’ils constituent des « jeux appropriables de décontextualisation de motif ». Ici, même si cette dimension ludique est présente, on est plutôt en présence d’un motif ouvert qui a invité les individus à reconstituer un contexte, par le biais du crowdsourcing propre aux communautés en ligne. Beaucoup de mèmes sont engendrés à partir d’emprunts à des oeuvres populaires produites par les industries culturelles classiques (Le « Je suis ton père » de Star Wars, le « You Shall Not Pass ! » du Seigneur des Anneaux ou le « This Is Sparta ! » de 300). On est alors proche du phénomène des fandoms, où des communautés de fans créatifs s’inscrivent dans des univers préexistants pour les développer et les enrichir.

Mais avec le Slender Man, les choses sont différentes, car il est peut-être un des premiers cas où un univers fictionnel a été directement créé (ou plutôt « secrété ») par des communautés amateurs, sans s’appuyer sur un produit culturel préexistant. C’est même plutôt la trajectoire inverse que suit à présent le Slender Man, car il a fait l’objet depuis sa création de réutilisations de plus en plus élaborées et « professionnelles », qui le rapprochent progressivement de la culture mainstream.

Dès juin 2009, une websérie intitulée Marble Hornets publiée sur YouTube a commencé à mettre en scène un groupe de jeunes adultes tourmentés par une créature appelée The Operator, reprenant les traits du Slender Man, mais lui ajoutant de nouvelles caractéristiques qui ont contribué à enrichir le mythe en formation. Se présentant comme un documentaire volontairement minimaliste, avec un style rappelant Le Projet Blairwitch, Marble Hornet constitue en réalité un ARG (Alternate Reality Game), embarquant les internautes dans une expérience horrifiante intense. Il s’agit bien encore d’une création amateur, réalisée par Troy Wagner, un habitué du forum Something Awful ayant suivi le fil original de discussion où est né le Slender Man, mais qui est parvenue à toucher une large audience (65 millions de vues) et la série se poursuit toujours aujourd’hui. Elle a aussi été à l’origine de plusieurs autres séries vidéos comme TribeTwelve, EverymanHYBRID, ou DarkHarvest00, formant les éléments saillants de toute une galaxie de Slenderblogs, racontant en vidéo des histoires horrifiques impliquant le monstre sur Blogger, Tumblr ou WordPress.

L’autre média qui s’est rapidement emparé du Slender Man est celui du jeu vidéo. En 2011, Marcus « Notch » Persson, le créateur de Minecraft introduisit dans son jeu une créature appelée « Enderman » qui est une citation directe du Slender Man. Des jeux indépendants avaient également commencé à réutiliser ce monstre, mais c’est en 2012 avec le jeu d’horreur à la première personne « Slender : the Eight Pages » que le développeur indépendant Parsec Productions remporta un grand succès. Ce jeu réputé pour être particulièrement effrayant est à l’origine de toute une série de titres qui ont repris à leur tour la figure du Slender Man.

Image tirée du jeu « Slender : the Eight Pages »

Une création collective, directement née dans le domaine public ?

Avec le temps, on trouve des traces du Slender Man dans des créations de plus en plus mainstream. Certain pensent par exemple que les Silents, des créatures apparaissant dans la série Doctor Who, sont inspirées du Slender Man. La diffusion de cette figure a fini par soulever des questions juridiques et certains s’interrogent sur le statut  de ce personnage. A qui appartient le Slender Man, vu son mode très particulier de création ?

La manière dont ce monstre s’est disséminé dans la culture numérique rappelle beaucoup la destinée singulière des zombies modernes, créés par Georges Romero dans son film « La nuit des Morts Vivants ». En effet, en raison d’une erreur d’enregistrement, le film n’a jamais protégé par le copyright et son appartenance dès l’origine au domaine public a grandement favorisé la diffusion fulgurante des zombies dans toutes les branches de la culture moderne. On peut également trouver des ressemblances entre le Mythe de Cthulhu créé par H.P. Lovecraft et celui du Slender Man. Lovecraft encourageait explicitement des tiers à reprendre les créatures qu’il inventait, ainsi que des objets présentés comme étant réels, à l’image du livre maudit « Le Necronomicon« , ce qui nous renvoie au fakelore.

Mais avec le Slender Man, les choses sont cependant différentes, à cause du caractère radicalement collectif de l’invention de cette mythologie. Il existe bien un créateur original, en la personne de Victor Surge/Eric Knudsen, à qui l’on doit le nom du Slender Man et ses premiers traits, mais celui-ci a davantage été un initiateur du processus qu’un « créateur » et encore moins « un auteur », au sens que le droit attache à ce terme. Les communautés en ligne reconnaissent un statut particulier à Victor Surge, en tant que « commenceur » du mythe du Slender Man, mais lui-même n’a pas cherché à revendiquer une « propriété » sur le personnage.

Dans une interview donnée à Know Your Meme, Surge/Knudsen déclarait :

C’était étonnant de voir les gens apporter chacun une petite contribution au Slender Man pour perpétuer son existence. Je ne m’attendais pas à ce qu’il se propage au-delà des forums de Something Awful. Et quand c’est arrivé, cela a ressemblé à une sorte de légende urbaine accélérée et j’ai trouvé ça intéressant […]

J’espère que d’autres groupes créeront de nouveaux concepts et feront de nouvelles séries de vidéos. Pas forcément dans le genre de l’horreur ou en rapport avec le paranormal, mais des productions traitant toutes sortes de sujets et s’inscrivant dans de multiples genres […]

Autrefois, vous aviez des anges et des succubes, des fantômes et des esprits, aujourd’hui nous avons des créatures de l’ombre et des êtres inter-dimensionnels. Le Slender Man, et d’autres entités créées de nos jours, sont juste de nouvelles additions qui prolongent une très ancienne tradition humaine.

La chercheuse en sciences de l’information, Shira Chess, qui a consacré des travaux au Slender Man, a trouvé elle aussi des similitudes entre la manière dont les folklores traditionnels produisent les légendes et les principes de l’Open Source, à l’oeuvre sur Internet dans les communautés en réseau. Le fait que le Slender Man soit né sur un forum, dans un fil de discussion, le rattache d’ailleurs à cette tradition orale de la création.

Les monstres, depuis toujours des matrices pour l’imaginaire et la création. Source : Wikimedia Commons.

D’un point de vue juridique, tout s’est passé comme si le Slender Man était né directement dans le domaine public, sans être saisi par les mécanismes du droit d’auteur. Dans ce billet intitulé « Slender Man and the role of Folk Monsters in the Public Domain«  », le blogueur Adam Hofbauer écrit :

[Le Slender Man démontre] que les principes de la propriété intellectuelle sont potentiellement inadaptés pour aborder ce qui se passe sur Internet. Bien qu’engendré par Victor Surge, un des membres du forum Something Awful, le Slender Man a ensuite été créé de manière collaborative par crowdsourcing. Différents groupes et individus ont ajoutés – ou ignorés – des éléments à la figure centrale créée par Surge pour développer une mythologie. Bien que les lois sur le droit d’auteur peuvent couvrir certains usages particuliers du Slender Man, comme dans la websérie EverymanHybrid, ces lois ne sont pas vraiment applicables à la création originale qui a fait naître ce personnage. Personne jusqu’à présent n’a revendiqué de droits sur lui, mais les choses pourraient changer si une major du cinéma ou une chaîne de TV décidait de réaliser une production de masse utilisant le personnage du Slender Man. Pour l’instant, aucune des personnes impliquées dans le processus créatif n’a revendiqué de forme de propriété, alors même que la popularité du personnage a débouché sur des utilisations commerciales. [L’existence du Slender Man] comme création collective montre que le droit d’auteur pourrait potentiellement évoluer en se détachant de la notion de propriété.

Mais une créature aujourd’hui hantée par le copyright…

Pourtant, on assiste aujourd’hui à des tentatives de réappropriation de la figure du Slender Man par le droit d’auteur, comme l’avait d’ailleurs prédit ci-dessus Adam Haufbauer. C’est un phénomène plus général qui touche parfois les mèmes à mesure qu’ils gagnent popularité. Cette année, des personnes ont par exemple cherché à faire valoir des droits de propriété en justice sur deux des plus célèbres des mèmes Internet, le Keyboard Cat et le Nyan Cat, en s’appuyant sur le droit d’auteur et le droit des marques, alors qu’il est plus que contestable que de telles figures puissent être protégées par ce biais.

En 2012, le réalisateur A.J. Meadows lança une campagne de financement participatif sur la plateforme Kickstarter pour un film intitulé The Slender Man. Bien qu’il réussit à atteindre l’objectif de 10 000 dollars qu’il s’était fixé, il subit une mystérieuse demande de retrait pour violation du droit d’auteur et il dut renoncer à publier en ligne le film terminé, comme prévu initialement.

Un autre incident étrange est survenu quelques mois après, à propos du jeu vidéo indépendant Faceless. Alors qu’il devait être diffusé sur la plateforme de crowdfunding Steam Greenlight, la compagnie Valve Corp. en charge de sa gestion a refusé de l’homologuer, et ce alors que les développeurs de Facelesss avait pris la précaution de solliciter l’accord d’Eric Knudsen, qui leur avait gracieusement accordé. Interrogé sur la raison de ce refus, Valve a indiqué que l’accord de Knudsen n’était pas suffisant, car un tiers prétendait détenir les droits pour accorder des licences en cas d’adaptation commerciale du Slender Man sous forme de jeux, de films ou à la télévision.

L’identité de ce mystérieux tiers détenteur de droits n’a pour l’instant pas été révélée, mais Troy Wagner a déjà visiblement sous-entendu que le projet Marble Hornets avait lui aussi été inquiété. Apparemment, ce tiers n’a pas de rapport avec Eric Knudsen, l’homme à l’origine du Slender Man. Il pourrait s’agir d’un titulaire de droits sur une création antérieure proche du Slender Man, qui joue sur des ressemblances pour revendiquer des droits sur les déclinaisons commerciales de la créature.

Aujourd’hui, beaucoup de créateurs amateurs souhaitant réutiliser le Slender Man dans les romans, dans des jeux ou dans des scénarios se demandent s’ils ont le droit de le faire. Le retour du droit d’auteur a hélas commencé à exercer son effet paralysant sur la légende.Et la question des droits sur le Slender Man pourrait bientôt rebondir, puisque l’équipe de Marble  Hornets a été approchée pour une adaptation au cinéma de leur série.

***

Il n’est pas certain que le Slender Man reste indéfiniment dans ce domaine public « primordial » dans lequel il est né et s’est développé pour acquérir le statut de mythe moderne, grâce aux mécanismes de diffusion virale à l’oeuvre sur Internet. Mais ce « croquemitaine » de l’âge numérique aura au moins apporté la preuve que des créations riches et fécondes peuvent toujours naître de nos jours dans la « Vallée du Folklore ». Et sans doute si nous étions davantage libérés des schémas réducteurs et fallacieux véhiculés par le concept de « propriété intellectuelle », verrions-nous davantage de nouvelles créations collectives enrichir la trame des mythes qui forment depuis toujours la matrice véritable des grandes oeuvres humaines.


9 réflexions sur “Du mème au mythe : à qui appartient le Slender Man ?

  1. Tel que je vois le processus de creation du Slender Man, il s’agit d’un exemple assez evident de creation artistique et culturelle creee et se developpant malgre le droit d’auteur plutot que grace a lui.
    Ce serait un argument interessant a opposer aux lobbies absolutistes qui pronent un droit d’auteur toujours plus dictatorial.

  2. Je me demande si les Creative Commons ne pourraient pas apporter une solution pour ce genre de situation : si Something Awful, en effet, avait à l’époque (peut-être n’est-ce pas trop tard) « déposé » d’une manière ou d’une autre une version du Slender Man sous CC (suffisamment libre bien sûr pour qu’elle n’empêche aucun développement du personnage), la question des récupérations ne se poserait pas. Cela aurait permis aux premiers « auteurs » d’affirmer leur paternité, tout en assurant la possibilité au Slender Man de continuer sa vie sans problème. A moins que cela n’empêche pas, notamment, ce fameux « tiers » d’essayer de mettre le grappin dessus, auquel cas les CC seraient en effet inutiles. Mais personnellement, il me semble que dans la situation de Surge j’aurais peut-être été tenté de le faire. Il est regrettable en tout cas que, voyant arriver la manne financière, certains essayent de s’approprier le bébé ; et qu’il n’y ait pas de solution à ce freinage des quatre fers.

  3. Je ne croi pas a tout sa montre moi une vrai photo la ou on le voie bien car cela je n’i croi pas montre moi une vrai photo svp

  4. Je pense que des droits sur cette légende la tuerait et en dfer un banal prodiit maeketing,et toute lépouvante quil suscite partirait.slender’s freedom!

  5. Slender man est un monstre terrifiant sans yeux dotée d’un costume noir qui capture les enfants.
    C’est un mythe car depuis longtemps jusque à maintenant qui que ce soit n’a déjà rencontré de monstre en face à face

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